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Hôtel de ville 2048.jpg

Esplanade Simone Veil 2048

Oeuvre réalisée dans le cadre de l'exposition 2048, transposant des lieux et bâtiments de Reims dans un futur proche où la ville a dû s'adapter aux changements climatique. Les scénarios développés, plus ou moins sombres, mettent en valeur le végétal et la place qu'il doit prendre en ville comme levier de vie.

Face aux montées des températures et au besoin croissant de végétal afin de parer aux questions de chaleur et de production de nourriture, la place de la mairie s’est transformée petit à petit en forêt luxuriante. La pierre, chaude et stérile, a laissé place aux tapis de mousse, aux mares, à l’eau, aux fougères…L’architecture a pris la place qu’elle devait prendre depuis longtemps. Les bâtiments n’utilisent plus seulement la nature pour s’ériger. Ils font partie d’elle.

 

« Place de la mairie déjà à l’époque ça a fait du bruit… Ah oui que c’est vrai! Ça pleurnichait comme quoi ils auraient pu mettre plus d’arbres, que les seuls pauvres vieux qu’ils ont bien voulu mettre ils les ont mis en pot! Moi j’aimais bien mais bon, franchement, en plein été, t’y passes, tu ressors, t’as perdu 10 litres de flotte tellement il faisait chaud! Ben oui à cause de la pierre! Un four le truc… Bref. Du coup ben ils ont planté comme des fous! Et là ça pousse attention! Même le maire tu te demandes comment il arrive à son bureau. Ils ont même fait passer le tram en-dessous. Mais si je te jure y a une station! Personne n’y met les pieds par contre. Y a une histoire bizarre là-dessous, j’te l’dis moi. Je sais pas si t’as vu mais maintenant, en dehors des villes y a que du désert ou que la forêt….QUE ça! Et là où ça pousse y a plus un humain qui y met les pieds… Ah ça non. Et les bestioles là dedans elles sont devenues énormes!! Aaaaahahaha si si si. Ben tu me crois pas si tu veux mais l’autre jour, y a un gars que j’ai croisé au château d’eau, à Croix Rouge. Il avait une photo d’un espèce de gros ver. Le truc il fait deux étages. Tu l’écrases pas sous ta godasse. Plutôt l’inverse j’dirais. Ben il m’a dit que y en avait un comme ça qui traîne à la station sous la mairie. J’te jure. Et si tu me crois pas ben vas y, vas vérifier, je te regarde faire. »

 

OEUVRE ORIGINALE, 3 exemplaires , 120cm*80cm

  • impression dibond encadrée, caisse américaine bois noir: 1000€ / EXEMPLAIRES VENDUS

PRINT A3, 50 exemplaires (42cm*30cm), impression papier texturé 300 gr:

  • encadrée, cadre bois noir, verre80 €

  • non encadré: 35 €

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