Je suis né au Havre. Mais mes parents sont de l’Est. Besançon et Nancy. Donc je suis plus un gars de l’Est. Après, on a beaucoup déménagé avec mes parents, mon frère et ma soeur: Nancy, Le Havre, banlieue parisienne, Rouen, Toulouse et finalement Reims.
J’ai fait mes études d’architecture à Nancy. Retour au source en quelques sorte. Au moment de l’orientation, le choix des études et tout ça, j’avais très envie de faire une école d’Art. Mais bon, « artiste » à l’époque c’était pas une idée qui plaisait trop pour mon « avenir ». Du coup j’ai choisi un mix entre ingénieur et artiste et je suis devenu architecte. On pourrait dire que c’était un non choix à l’époque mais toute cette éducation architecturale est finalement aujourd’hui au centre de mon travail.
À la fin des études, avant de finir mon diplôme, j’ai passé six mois à Pékin avec des amis de l’école, en stage en agence d’architecture. Stage tranquille on va dire, sur les six mois on en a passé un en vacances en Thaïlande…Y a pire comme rythme. Entre les villes surdéveloppées comme Pékin, Shanghaï ou Bangkok et le style de vie asiatique, le goût pour l’Asie du Sud-Est a pris à ce moment là je pense.
Retour en France, diplôme passé en 2012, le moment des premiers boulots à Paris. J’y passe 2 ans et on part en voyage sac à dos pendant 6 mois en 2015, toujours entre amis: Inde, Myanmar, Thaïlande, Cambodge, Laos et Vietnam. 7 ans après j’en ferais une exposition à Reims chez DP Gallery. Mais avant ça retour en France, à Paris, pour un an et demi et nouveau départ pour Phnom Penh au Cambodge, pour une année, en 2017. Cette nouvelle expérience sera en quelque sorte, le berceau du projet LGM-1.
J’y ai fait un peu d’architecture au black, un peu de graphisme et j’ai terminé par y dessiner, représentation des bâtiments de Phnom Penh, de manière réaliste, en perspective cavalière, utilisant mes techniques de dessin d’architecte. C’était les premières fois que je montrais ça à un public, qui répondait plutôt positivement.
En 2018 on rentre en France. Je cherche du boulot à Paris et ça mord pas mais ça marche à Reims. Depuis j’ai bossé trois ans dans une agence d’architecture en dessinant à côté. Mais l’architecture demande du temps, le dessin aussi. Et en 2021 je lance pleinement l’activité d’artiste en tant que LGM-1, reprenant d’abord le même mode de représentation architectural de bâtiments rémois, puis en explorant de nouveaux domaines et sujets d’expression, que je vais vous présenter dans les pages qui suivent.